Et quelquefois j'ai comme une grande idée (Ken Kesey)

note: 4Par l'auteur de "Vol au dessus d'un nid de coucou" !Anonyme - 31 janvier 2019



Lors de sa publication aux Etats-Unis, le premier roman de Ken KESEY a connu un succès immédiat. Traduit en français dès l’année suivante (1963), il prit dans un premier temps le titre de "La machine à brouillard" avant d’être immortalisé sous celui de "Vol au-dessus d’un nid de coucou".

La version américaine du roman "Et quelquefois j’ai une grande idée" date de 1964. Il faudra attendre 2013 pour que les lecteurs profitent de sa traduction française. La maison d’édition indépendante Monsieur Toussaint Louverture, dont l’une des spécialités est d’exhumer des textes oubliés, est à l’origine de ce projet ambitieux (12 ans pour le traduire).

L’histoire se passe dans l’Oregon, au début des années 60. L’humidité est constante, la rivière menace de détruire les habitations sur son passage.
Les bûcherons vivent et travaillent sur cette terre inhospitalière. Leur syndicat, très puissant, dirige la ville et impose la grève. Les Stamper, seuls contre tous, continuent à travailler.
Le cadet du Patriarche revient après bien des années d’absence. Il a des comptes à régler avec son frère. Il est bien décidé à se venger…

Ce livre est « un pavé » certes, mais c’est aussi un très grand livre.
Les descriptions très abondantes plantent le décor ; l’ambivalence des sentiments est habilement
amenée.

Réalisé en 1970 par et avec, entre autres acteurs, Paul Newman, la version française du film a
comme titre Le clan des irréductibles.

Lire et le Dire (Médiathèque du Vieux Lille)

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